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Élisa Gouin soutiendra sa thèse de doctorat en architecture le vendredi 24 novembre à partir de 11h30 au local 2117 (amphithéâtre) de l’École d’architecture de l’Université Laval (Vieux Séminaire).
La thèse s’intitule «Recherche partenariale en aménagement et en architecture: Conditions d’un partenariat authentique». Elle traite de l’évaluation de l’authenticité de la recherche partenariale entre communautés autochtones et milieu universitaire, dans les disciplines de l’aménagement et de l’architecture. Il s’attarde spécifiquement aux projets de recherche menés par le groupe de recherche de l’École d’architecture de l’Université Laval en collaboration avec la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam, sur la Côte-Nord du Québec.
Résumé
Ce projet doctoral traite de l’évaluation de l’authenticité de la recherche partenariale entre communautés autochtones et milieu universitaire, dans les disciplines de l’aménagement et de l’architecture. Il s’attarde spécifiquement aux projets de recherche menés par le groupe de recherche de l’École d’architecture de l’Université Laval en collaboration avec la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam, sur la Côte-Nord du Québec.
La thèse rapporte une réflexion sur la légitimité du chercheur allochtone amené à faire de la recherche en contextes autochtones. Elle propose la posture du trait d’union comme forme de compromis relationnel pour permettre à chacun de mettre ses compétences spécifiques à profit dans le cadre des activités de recherche partenariale. Elle explore les fondements théoriques de la recherche partenariale participative en contextes autochtones. L’approche méthodologique combine la recension des écrits, la recherche documentaire et la rencontre d’acteurs clefs du partenariat de recherche étudié. La recherche documentaire permet de reconstituer une ligne du temps qui détaille les grands jalons des activités participatives menées par le groupe Habitats + Culture et la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam.
L’étude d’un cas spécifique, soit l’agrandissement de la communauté de Uashat, met le cadre évaluatif en construction à l’essai. La rencontre de 23 partenaires de la recherche, Innus, chercheurs, professionnels en architecture et en aménagement, coordonnateurs de recherche et étudiants diplômés permet de confirmer et de nuancer les facteurs de succès, tangibles et intangibles, de la recherche partenariale. La thèse propose un cadre évaluatif qui atteste de l’authenticité d’un partenariat de recherche, ancré dans son contexte d’application. Le cadre prend la forme d’une illustration métaphorique qui met à profit des symboles culturels importants pour la communauté. Ainsi, c’est sur le dos de Mishtamishku, le Grand Castor, que se déploie l’exercice de recherche.
Direction: Geneviève Vachon (membre régulière, École d’architecture)
Codirections: Geneviève Cloutier (membre régulière, ÉSAD), Émilie Pinard