ULaval nouvelles | Des espaces pour la recherche, le dialogue et la réconciliation

Article paru dans ULaval nouvelles le 17 décembre 2019 par Yvon Larose


Des étudiants à la maîtrise en architecture imaginent des lieux de partage consacrés aux peuples autochtones

Le vendredi 13 décembre, dans une grande salle aux larges fenêtres du pavillon Gene-H.-Kruger, 16 étudiantes et étudiants à la maîtrise en architecture de l’Université Laval ont présenté le fruit de leur travail réalisé durant un exercice de design intensif de trois semaines lancé le 22 novembre. L’objectif de cette exploration d’idées consistait à imaginer sommairement des bâtiments signifiants et attrayants, dans le respect des aspirations et des cultures autochtones. Ces bâtiments devaient offrir des espaces propres à la recherche autochtone du point de vue social, au dialogue interculturel et à la réconciliation entre les peuples autochtones et allochtones. Ces projets préliminaires constituaient le second volet du cours Habitats et cultures, une formation qui s’inscrit dans le partenariat de recherche collaboratif «Habiter le Nord québécois».

Le cours Habitats et cultures est placé sous la responsabilité de Myriam Blais, professeure à l’École d’architecture.

«Les professeurs Pierre Blanchet et Jean-Michel Beaudoin, du Département des sciences du bois et de la forêt, nous ont approchés pour discuter de l’idée d’un pavillon mettant en évidence les cultures autochtones, explique-t-elle, un bâtiment qui serait construit en bois, un matériau que les Autochtones ont utilisé depuis toujours et qu’ils apprécient. L’Association des étudiantes et étudiants autochtones de l’Université Laval (AEEAUL) s’est aussi manifestée pour parler des aspirations de leurs membres.»

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Mélina Boudreau et Marie-Helen Chouinard ont situé leur espace autochtone sur le Grand Axe, à côté du pavillon Jean-Charles-Bonenfant. L’utilisation du bois en parement et pour la structure, de même que la connexion visuelle et physique au boisé avoisinant affirment le caractère autochtone de l’ensemble. Vincent Bergeron et Camille Eustache, quant à eux, proposent un pôle d’échanges interdisciplinaires à l’intersection de la rue de l’Université et de l’avenue des Sciences-Humaines. Ce projet comprend notamment une bibliothèque et un espace muséal autochtone, un auditorium, des espaces de recherche autochtone collective et des espaces de relaxation et d’étude.