Ulaval nouvelles | Construction de bâtiments, mobilité des personnes amputées et diagnostic de la maladie bipolaire

Article paru sur Ulaval nouvelles le 22 avril 2022 par Yvon Larose


Trois équipes étudiantes obtiennent des prix pour leurs projets innovants lors de la finale du concours Génie en affaires de l’Acfas

Entre la prothèse et le membre résiduel de la personne amputée

L’entreprise Ethnocare, cofondée par trois étudiants à la maîtrise de l’Université Laval, a obtenu le troisième prix du jury pour son système Soft Air. Louis-Philippe Garneau et Marc-Antoine Malouin-Lizotte, inscrits en design de produits, et Vincent Breton, inscrit en administration des affaires, ont lancé leur entreprise afin de conquérir le marché de l’interface entre la prothèse et le membre résiduel à la suite d’une amputation. Leur niche est l’amputation sous le genou, un marché évalué à 265 millions de dollars en Amérique du Nord, dans un marché global de 2,1 milliards de dollars.

«Il y a 10 ans, ma mère a été amputée, explique Louis-Philippe Garneau. Suite à la réadaptation et encore aujourd’hui, elle est confrontée à des produits et des technologies qui existent depuis plus de 40 ans, qui causent énormément d’inconfort et qui la limitent au quotidien. Actuellement, plus de deux millions de personnes en Amérique du Nord vivent exactement les mêmes problèmes.»

Selon lui, le principal problème est lié à l’interface qui se place par-dessus le membre résiduel et qui en épouse la forme. «La plupart des interfaces sont en silicone, souligne-t-il, ce qui va engendrer énormément de chaleur et même des plaies, la personne dépensant beaucoup d’énergie pour se déplacer. Également, durant la journée, la prothèse va engendrer des problèmes de variation volumétrique du membre résiduel, ce qui va causer des points de pression et même des blessures.» […]

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